Cette ville est le cœur de la Pologne ! Un cœur qui bat joyeusement, comme le montre d'ailleurs la légende qui préside à son origine. Un peuple heureux, dont le roi s'appelait Krakus s'installa sur une petite colline, la colline de Wawel, où le roi eut envie de construire son château. Mais voilà un dragon qui habitait une grotte non loin de là ne voulait pas que des humains s'installent. Alors il commença à les harceler puis à en manger quelques uns chaque jour.
Le roi se désespérait. Il promit sa fille qui était bien sûr d'une grande beauté à celui que chasserait le dragon. Plusieurs chevaliers très courageux tentèrent de s'affronter au dragon mais ils furent battus ou perdirent la vie.
C'est alors qu'un petit cordonnier eut l'idée de tuer un mouton et de remplir son ventre de soufre. Le dragon dévora le mouton mais fut pris d'une grande soif. Il se précipita dans la rivière et but tellement qu'il se noya. La ville était débarrassée du dragon. Le cordonnier épousa la fille du roi, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...
La ville devint capitale du royaume polonais au 11ème siècle sous le règne de Casimir le rénovateur. Elle eut à souffrir du passage des hordes mongoles en 1241, mais s'en releva assez vite puisque au 13ème siècle l'université Jagiellonski attira des étudiants de toute l’Europe. L'un d'eux fit parler de lui, il s'appelait Nicolas Copernic !
Le château royal (le WAWEL ci-contre et ci-dessous) subit de successives rénovations notamment après un incendie et était considéré au 16ème siècle comme le plus beau de Pologne.
Malgré cela en 1596 le roi Sigismond III transféra sa capitale à Varsovie et la ville perdit un peu de son importance.
En 1815 après le congrès de Vienne la ville obtiendra le statut de République « libre, indépendante et neutre ». Mais elle le perdra 35 ans plus tard pour rester sous tutelle Autrichienne jusqu'en 1918.
Parmi les enfants illustres de cette ville n'oublions pas le pape Jean Paul II qui y fut élève, étudiant, prêtre et évêque !
En parcourant cette ville on est frappé par la cohérence de ses bâtiments. Ici pas de reconstruction. Les immanquables guerres semblent n'avoir pas laissé de trace. Probablement parce que les envahisseurs ont préféré l'occuper plutôt que la détruire.
Chaque heure une trompette retentit, puis s’interrompt du haut de la tour de l’église Notre Dame. Elle commémore l'attaque des tatars en 1241 et l'alarme donnée par le guetteur, tué d'une flèche alors qu'il accomplissait sa mission !
Comme dans les autres villes Polonaises je découvre des places fleuries où une population festive déambule jusque tard le soir. Je regrette d'avoir mal calibré mon séjour, il y aurait tant de choses à voir !
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place szczepanski | |
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