Je m'attendais à devoir me repérer au milieu d'un réseau de routes, comme semblait me l'indiquer ma carte russe. Mais une route directe parfaitement bitumée relie les deux villes. Elle offre de jolies vues sur un paysage de forêts et de lacs. Il fait frais et le guide indique qu'il faut s'attendre à des températures régulièrement inférieurs de 5°C à celles de St Petersburg.
Mon attention est attirée par plusieurs mémoriaux qui se trouvent en retrait de la nouvelle route. Il s'agit de sépultures et de petits monuments qui rendent hommage aux combattants qui ont trouvé la mort ici en 1944. Les forestiers trouvent quelquefois des pièces métalliques qu'ils apportent au pied de ces monuments : casques, bidons, fourchettes, témoignent de façon émouvante de la vie perdue de ces jeunes hommes.
Un peu plus loin j'embarque un auto stoppeur : Alexei. Il se rend à Petrozavodsk pour travailler, car dans son village il n'y a rien.
-je suis Français ;
-je suis Carélien ! Il ne dit pas qu'il est russe, mais il s'identifie à la république où il est né.
Notre conversation se limite à quelques mots. Mais il me renvoie beaucoup de sympathie et arrivé en entrée de ville où je le dépose, il m'indiquera de son mieux la route que je dois suivre jusqu'à mon hébergement.
rue Lénine | place Lénine |
La ville n'est pas grande. Une fois qu'on trouvé la rue Lénine et la place qui va avec, il est facile de se repérer. A coté de la place Lénine je visite un grand parc où de nombreuses personnes se promènent. Il y a aussi un restaurant qui s'affiche comme « bistro déjà vu » . Ah la France... Les magasins se trouvent en centre ville (et non en périphérie) ce qui maintient une fébrile activité dans les rues commerçantes !
Je me rends au port pour acheter mon billet pour demain et connaître les horaires. Cela me permet de connaître la rue Karl Marx au bout de laquelle se trouve le théâtre où l'on joue « Don Quichotte » !
Bon je photographie Marx et Egels en discussion... Comme toujours dans les villes russes la statuaire de rue est importante. La circulation est considérable. Je suis surpris ici par l'aspect rouillé des autobus, les transports en commun faisant généralement l'objet de soins visibles.
Petrozavodsk signifie « usine de Pierre » Pierre le grand bien sûr, qui fonda cette ville pour y créer des manufactures d'arme pour l'aider dans sa guerre contre la Suède. Aujourd’hui la ville abrite deux universités.
J'arrive dans l'appartement où je suis reçu par une dame et son vieux chien.
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(boisson légèrement alcolisée obtenue par fermentation de farines d’orge, de seigle, ou de blé) |
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